... salut de nouveau

Wieder auf Reisen.
Du fragst oft nach mir.
Ich telephonier
noch vorm Zubettgehen mit dir.


Freu mich auf den Moment,
wenn ich steh in der Tür,

und du läufst mir jauchzend entgegen.

...

Und dann öffne ich meine Arme für dich.
Ja, dann öffne ich meine Arme für dich!


Dann öffne ich meine Arme, Gerhard Schöne (1992)


Sonntag, 9. September 2012

Pelléas et Mélisande

Mélisande: Ah, il est derrière un arbre!
Pelléas: Qui?
Mélisande: Gouland!
Pelléas: Gouland? Où donc? Je ne vois rien.
Mélisande: Là ... au bout de nos ombres.
Pelléas: Oui, oui, je l'ai vu... Ne nous retournons pas brusquement.
Mélisande: Il a son épée.
Pelléas: Je n'ai pas la mienne.
Mélisande: Il a vu que nous nous embrassions.
Pelléas: Il ne sait pas que nous l'avons vu. Ne bouge pas, ne tourne pas la tête. Il se précipiterait. Il nous observe. Il est encore immobile. Va-t'en, va-t'en, tout de suite par ici. Je l'attendrai, je l'arrêterai.
Mélisande: Non!
Pelléas: Va-t'en.
Mélisande: Non!
Pelléas: Il a tout vu. Il nous tuera!
Mélisande: Tant mieux!
Pelléas: Il vient!
Mélisande: Tant mieux!
Pelléas: Ta bouche! Ta bouche!
Mélisande: Oui! Oui! Oui!
Pelléas: Oh! Oh! Toutes les étoiles tombent!
Mélisande: Sur moi aussi? Sur moi aussi!
Pelléas: Encore! Encore! Donne...
Mélisande: Toute! ... Toute, toute!
Pelléas: ... Donne, donne ...
(Gouland se précipite et frappe Pelléas de son épée.)
Mélisande: Oh! Oh! Je n'ai pas de courage! Je n'ai pas de courage! Ah!

Maurice Maeterlinck, Pelléas et Mélisande, Reclam, 1972, Stuttgart