à l’ombre des jardins
dans le parler des feuilles
et la douceur retrouvée
On pense
à des soleils très purs
capables de nous emporter
au-delà de la haie
parmi les fleurs sauvages
qui n’ont pas de nom
Mais on reste là
à l’abri de son arbre
comme un coquillage
enfoui dans sa terre
Et soudain
une envolée plus claire
nous ouvre le paysage
qu’on attendait.
Marilyse Leroux